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La Fille qui n'aimait pas ses seins

Politikfiction

 

 

Un thème littéraire, purement littéraire.  Sans importance ni influence aucune sur nos vies.

D'ailleurs la politique n'intéresse pas les jeunes, ils préfèrent les mangas japonisants.

Les vieux, eux, dépensent leurs sous au Club Med, où on leur met la serviette sur le transat par 40 degrés, c'est pas un service qui vaut son pesant d'or, ça ?

 

 

Bien entendu, "toute ressemblance, etc ..".  Cela va de soi.

Sur les blogs et dans nos livres, nous, nous recréons la Vie, sans doute par ... inaptitude face au vécu, faiblesse notoire, inconséquence ou même ... "folie", et d'ailleurs, c'est bien ce qu'ILS voudraient faire croire, aux temps de la dépression collective.

Alors oui, nous somme fous, et Fous au superlatif, avec une Folie majuscule.

Et le propre de la folie ou littérature, n'est-ce pas de convertir le vrai en faux, le faux en vrai ?

C'est ce qu'il plaît à tout un chacun de penser, au lieu de penser.

Et fou aussi de s'indigner de ce que tous les autres ont admis : la loi des castes, celle des clans.

Et encore fou de prendre au sérieux dans la Cité la parole poétique, celle qui vient du profond de l'être.

Poème : mais quelle ânerie !

Et ces poètes qui pensent sortir dans les rues, et penser dans la Cité ... avec leurs métaphores, et leur idéal azuré !

 

 

Alors, moi, on va dire que par folie, j'invente des histoires, de drôles d'histoires à dormir debout, des histoires relatées nulle part, surtout pas dans le journal ni ailleurs d'ailleurs  ... j'invente des histoires à part moi, ainsi ce mail de l'autre jour ... je vous ai bien eu, n'est-ce pas ? au moins vous êtes-vous posé la question, mais à peine, avant de retourner à la vaisselle,

aux discussions de politikul.  Là, on comprend.

Et même si c'était vrai, qui serait donc à blâmer ?  L'auteur (ou plutôt les auteurs) de ces faits, agissements et pratiques ?

ou plutôt, la masse des Indignés qui ne s'indignent que sur commande, mass media à l'appui ?

La masse de ceux qui politiquement se taisent parce qu'ils ont compris le seul intérêt qui prime :

le leur et celui de leurs bienheureuses et exceptionnelles familles, salaires à l'appui.

La masse des moutons de Panurge qui tirent la révérence aux loups qui ne les ont pas croqués aujourd'hui. 

 

Ne vous indignez surtout pas,

et retournez tranquillement à vos verres, à vos casserolles, à vos acquis et à vos occupations, présumés importants,

bien plus importants que tout ce que peuvent imaginer dans leur délire les fous et les folles qui parlent pour ne rien dire, et surtout ne pas être entendus !

 

 

Retournez à vos indignations de masse, car c'est à la mode !

Allez éplucher les légumes sur les places publiques avec les restes qu'on vous a laissés !

Et réchauffez-vous à l'haleine du troupeau ... bellâtres dans la résistance comme dans la non-résistance. 

 

 

Ne vous indignez pas là où il faudrait se lever en masse, justement, si on voulait changer quoi que ce soit,

si on voulait changer de politique.

Seulement, voilà : personne ne le veut vraiment.  Le système a du bon.  Les Elus (vos Elus !  souvenez-vous en bien avant d'en élire d'autres) sont braves et bons, ceux qui se taisent, et pourquoi, posez-leur donc la question.

Continuez à pérorer et ânonner en singeant X et Y admirés dans les magazines people à 3 euros (mais forcément en moins bien, car ... vous n'avez pas le "niveau", ni les "moyens", n'est-ce pas ?).

Retournez à vos cotisations politiques, sponsorisez vos animaux de compagnie, achetez surtout les livres qu'on vous vend ...

 

 

Des révoltes de "bobo", des concepts d'intellectuels, des révolutions sexuelles, ça, oui ...

Mais pour le fond des choses ... laissons place aux fictions.  Et les fictions se perpétuent dans les cervelles malades, qui rendent si bien le vécu ... sa texture nauséabonde ...

 

 

Dans un monde désespéré on ne peut que parler avant le silence définitif.

 

 

Alors, oui, j'invente ... et le mail de l'autre jour, sans doute fictif, aurait reçu une réponse officielle,

pour que tous ceux qui l'auraient lu, mais pas vous, lecteur, car vous ne lisez pas le blog d'Aline TIlleul,

la femme qui dit,

comme un site d'information politique.

Vous préférez reléguer, Vous, lecteur, une affiaire politique à une galipette de c.

La vulgarité, n'est-ce la réalité qu'on nous fait gober ?

 

 

L'érotisme est devenu un thème politique, si humain que l'on préfère encore se taire,

et laisser passer ...

ceux qui parlent de gangrène des institutions, ceux qui parlent de faute grave dans la gestion des affaires publiques, ceux qui enfin parlent de népotisme à abattre ... 

Le népotisme est tout simplement admis par vous tous, tout comme les dommages collatéraux comme on dit.

Qu'importent les boucs émissaires ??? monnaie négligeable ...

 


Il ne reste qu'à parler, "inventer" disent-ils et dites-vous.

Et ceux que vous avez élu, ceux que vous écoutez à ma place, - je me demande bien pourquoi -

goguenards observent amusés : une parole telle n'a aucune importance ... La fiction ne veut rien dire, strictement ...

aucun poids, le poids d'une plume ... 

Vous les entendez ? oui, mais pas moi ...

Ils sont toujours là, en place, grâce à chacun de vous.

Là encore je clame votre responsabilité : vous êtes tous responsables. 

 

 

Moi seule ai parlé.  Et voici la suite présumée imaginaire dans une institution peut-être imaginaire, avec des fantômes de gens, qui ne voient, n'entendent, et ne divulguent rien, tant le système qu'on leur propose leur convient, au détriment de ???? peut-être de vous, ou d'un autre comme vous, aussi inadmissible cette ressemblance puisse-t-elle sembler ? 

 

 

 

Cher(e)s collègues,

 

Un courriel calomnieux a été diffusé lundi matin à toute l'Institution à partir d'une boîte e-mail fonctionnelle.

L'utilisation abusive d'une boîte aux lettres de service pour l'envoi d'un message portant atteinte à la dignité de plusieurs collègues a amené les services compétents de l'institution à supprimer ce courriel de la messagerie du Xxxxxxxxx Xxxxxxxx. Cette décision a été prise dans l'intérêt de l'Institution, des personnes citées et de l'auteur du courriel, absente du bureau depuis plusieurs semaines.

Comptant sur votre compréhension et votre sens des responsabilités, je vous invite à faire preuve de la retenue nécessaire.

 

Xxxx Xxxxxx
Directeur général du personnel

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N
<br /> PS, je t'ai cliqué<br /> <br /> <br />
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N
<br /> C'est intéressant, chacun devrait savoir jusqu'où il peur aller<br /> <br /> <br />
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