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La Fille qui n'aimait pas ses seins

Le temps des cerises

 

 

 

 

    Voix grège, note lourde,  dans l’appel des soirs. 

 

    A l’orée de moi, un débordement des sens, l’autre essence, magma hypnotique qui invite la nuit aux verbes ardents.  Héler l’été de toute sa sève indemne, l’offrir aux précipices souffles écartelés des gemmes ...  Parfois le temps revient et bat la mesure en cas danse, au feu incandescent des tempes.  Effluves d’encre, à l’angle de la pierre fracassée renaissante.  Ecorces torses dans les grandes forêts avoisinantes, forêts muettes.  Mystères luxuriants, forêts millénaires, remontées d’humus.     Le musc de la terre.  Permaculture est culture.

    Le ciel finissant s’empourpre, accalmies inexorables de feuillages devinés, derniers éclats tremblants de lumière, beauté imperturbable du  déclinant qui s'achève.  Défilé de nervures tactiles entre les cils, et cette vibration indélébile qui appelle, sempiternelle  ...   un silence transparent sans écho, sable blanc. Echos.  L’air puissant se souvient des chants engrangés dans ma gorge de glace et de sang. Là où vivait l’arbre-offrande de cerises aux moineaux.  

 

Se tromper de verbe, oublier l'adverbe. Instants fragiles d’un autrefois recomposés hors mirage.

 

 

Un bonheur vibrant sans émotion.

 

Voix libre dans la nuit complice.

   

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B
savoir écouter le silence est une qualité rare
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